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Facebook, Twitter... Que deviennent nos comptes sur internet une fois qu'on est mort ?

Que se passera-t-il avec vos photos et données le jour où vous ne serez plus là ? Parlons du testament numérique

Nous sommes de plus en plus nombreux à partager à longueur d'années des données sur internet et notamment sur les réseaux sociaux. Avez-vous déjà pensé à ce que vos comptes Google, Facebook, Twitter ou autres allaient devenir si un jour vous disparaissiez (le plus tard possible cela va sans dire) ?

La question peut paraître étonnante ; pourtant, elle est fondamentale. Vous êtes peut-être déjà tombés sur la page Facebook d'une personne décédée. La plupart du temps, cette dernière devient un lieu de commémoration. Les proches laissent des messages, publient des photos, annoncent même parfois la date et le lieu des obsèques... Parfois, rien ne change ; tout est figé dans le temps. Les amis sont toujours invités à fêter l'anniversaire du défunt par exemple. Dérangeant, non ?

"Tous nos comptes sur les réseaux sociaux sont protégés par des mots de passe strictement personnels. En cas de décès, il est rare que les proches du disparu aient accès à ses comptes" explique très justement un article de France Culture. Alors posons-nous la question : faut-il rédiger son testament numérique ?

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La réponse est évidemment laissée au jugement de chacun. Si ce débat vous intéresse, on vous conseille la lecture de deux articles : Pourquoi faire votre « testament numérique » est une question de vie ou de mort et Facebook, Twitter, Google… Comment préparer votre testament numérique.

▼ Rendez-vous plus bas, dans cet article, pour découvrir quelques solutions pour vos différents comptes.

À noter que depuis 2016 la loi pour une République numérique et son article 40-1 de la loi Informatique et libertés permet aux personnes d’anticiper leur décès en donnant des consignes sur la conservation, l’effacement et la communication de leurs données après leur décès.

Comment faire pour réaliser un testament numérique : 

Bon, vous vous en doutez, la première chose à faire et d'en parler à vos proches. Si cette question vous importe, dites-leur et expliquez-leur la marche à suivre.

► Sur Facebook ?

Le géant du web au pouce levé a été l'un des premiers à proposer des solutions pour la gestion des comptes des défunts, en octobre 2009. "Le réseau social a ainsi mis en place une fonctionnalité permettant de transformer un profil en "compte de commémoration", ce qui en limite les fonctionnalités et évite les situations embarrassantes, comme les rappels de l'anniversaire du défunt" explique un article de Francetvinfo.fr

Vos proches peuvent également demander la fermeture de votre compte par ici.

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► Sur Google ?

Même chose que pour Facebook. Google permet à l'utilisateur de "définir un plan pour récupérer les données de son compte Google si jamais il cesse de l'utiliser ou en cas de décès". La page concernée se trouve ici. Encore mieux, on peut par exemple décider du délai au bout duquel notre compte Google est considéré comme inactif.

Il est également possible de rédiger par avance un message qui sera envoyé automatiquement aux personnes qui cherchent à vous contacter une fois votre compte désactivé.

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► Sur Twitter ?

 Mauvais point pour Twitter qui ne permet pas encore de mettre en place un profil commémoration. Rien de mieux alors que de communiquer votre pseudo et votre mot de passe à un proche de confiance. Ce dernier devra se connecter sur le site et cliquer sur "Je souhaite demander la désactivation du compte d'un utilisateur décédé ou frappé d'incapacité". Rendez-vous sur cette page

Retrouvez plus de solutions pour fermer vos différents comptes Snapchat, Instagram... par ici.