Dans la presse, nous apprenions en début de semaine qu'un jeune Grenoblois a été placé en garde à vue ce lundi après la publication de messages sur les réseaux sociaux appelant à des violences contre des policiers le soir d'Halloween. Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? On vous explique.

Le jeune homme a posté des messages sur les réseaux sociaux appelant à organiser une "purge" le soir d'Halloween, en prenant notamment pour cible des policiers. Quelle idée... "Il s'inspirait de la série de films Americain Nightmare" explique le site d'information Francetvinfo. Le jeune homme a démenti un peu plus tard sur Twitter le caractère réel de cette information. Il s'agissait d'une blague. Malheureusement, le mal était fait et la machine lancée.

L'effet boule de neige

En effet, le directeur départemental de la sécurité publique de l’Essonne a porté plainte pour "provocation à la violence" après la diffusion d’un autre message sur les réseaux sociaux reprenant les mêmes codes, et appelant à "des violences à caractère urbain contre les policiers pour le soir d’Halloween à Corbeil-Essonnes". C'est ce qu'on peut appeler l'effet boule de neige. Une mauvaise blague, puis tout s'enchaîne très rapidement sur les réseaux sociaux. L'information est reprise, déformée, amplifiée...

"Les gens l’ont pris trop au sérieux, c’est remonté jusqu’aux keufs [la police, ndlr], y a même des chaînes télé qui m’ont contacté, des journaux. Si j’ai un message à faire passer là c’est que c’était une grosse blague (…) ça sert à rien de vous affronter de monter des équipes (…) ne faites absolument rien. C’est de la merde. » « C’est pas ça être un bonhomme" a déclaré le jeune homme à l'origine du premier message d'abord publié sur le réseau social Snapchat, comme l'explique le site Numerama.com.

Dialogue et prévention

Cette histoire rappelle l'importance de dialoguer avec les adolescents et de leur expliquer les risques qu'ils peuvent faire courir à d'autres, et qu'ils encourent eux-mêmes, lorsqu'ils choisissent de diffuser certaines "blagues" sur les réseaux sociaux. Il démontre également bien que le réseau social Snapchat, contrairement à ce que beaucoup d'utilisateurs peuvent penser, n'est pas "privé" et que les messages et posts peuvent être repris publiquement. 

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